Chez PANO Évreux, on a la tête dans les typons, les mains sur les supports, et les yeux sur ce qui capte l’attention.
Notre quotidien, c’est transformer une idée floue en objet visible. Un logo en façade. Un message en matière. Un brief client en réalisation tangible.
Et ce mois-ci, on a particulièrement bien transpiré. Mais pour de bonnes raisons.
Trois projets, trois cas concrets, trois preuves que la signalétique, quand elle est bien faite, ça change tout.
SELECTAUTO — Lancer une activité, une voiture à la fois
Certains lancent leur entreprise avec un local flambant neuf. D’autres démarrent avec un logo et une voiture. C’est le cas de SELECTAUTO.
Notre brief : rendre ce véhicule personnel visible, pro, cohérent avec l’image de l’entreprise. Pas question de charger la carrosserie comme un flyer ambulant. Il fallait un équilibre : lisible, impactant, sobre.
On a opté pour une décoration mixte. Les couleurs fortes du logo (orange et blanc) ressortent parfaitement sur le bleu du véhicule. À l’arrière, un adhésif microperforé, imprimé avec un fond bleu parfaitement raccord à la peinture, permet une lecture fluide sans gêner le conducteur.
Le tout monté en atelier, sans excès d’effet, mais avec une vraie logique graphique.
Le résultat est propre, net, pro. Et surtout : ça roule, dans tous les sens du terme.
CAP SUD — Une façade qui donne faim… mais surtout envie d’entrer
CAP SUD, c’est une épicerie fine méditerranéenne. Des fromages, de la charcuterie, de l’huile d’olive, de l’odeur d’Italie. Mais pour tout ça, encore faut-il qu’on le voie, dès la rue.
L’enjeu ? Une enseigne à lettres découpées, posée sur une façade déjà marquée, avec peu de place pour l’erreur.
On a commencé par retirer l’ancien plan de pose. Ensuite, installation du nouveau gabarit, réglé au millimètre.
Les lettres en aluminium ont été clipsées sur entretoises, créant un léger décalage avec le mur, pour un effet d’ombre élégant en pleine journée. Le genre de détail qu’on remarque sans savoir pourquoi — mais qui change tout.
Ce n’est pas une façade qui crie. C’est une façade qui affirme.
Et ça, c’est exactement ce que doit faire une enseigne.
DÉCATHLON — Quand la signalétique devient un terrain de jeu
Pas de vitrine. Pas de façade. Mais un défi tout aussi excitant : animer un espace intérieur.
Décathlon nous a demandé de créer un circuit pour enfants dans le rayon vélo.
Pas juste des lignes au sol. Un vrai parcours. Qui donne envie. Qui structure l’espace. Qui reste en place malgré les passages, les roues, les freins.
On a designé un tracé simple, efficace, fun.
Flèches directionnelles, pictos, virages doux. Imprimé sur adhésif sol antidérapant, découpé sur mesure, et posé de nuit — parce que oui, ce genre de truc ne se fait pas pendant les heures d’ouverture.
Le rayon vélo est devenu un terrain d’essai. Et la signalétique, un outil pour créer une expérience.
Ce qu’on retient ?
Trois terrains. Trois ambiances. Trois logiques.
Mais au fond, toujours la même chose : écouter, penser, fabriquer, poser.
On n’a pas une recette magique.
On a du bon sens, de l’expérience, et cette obsession de faire les choses proprement.
C’est pas plus compliqué. Mais pas plus simple non plus.
Et c’est ça qu’on aime.
Vous avez un projet à rendre visible ?
On est là.
Pour poser, découper, aligner — et parfois même, improviser.